Nous sommes dans le parc national des Cévennes, dans la haute vallée de la Vis au sud du
massif central.
Participants : Josiane et Patrik, Domie et Jean-Louis, Sébastien, Dédé, Fred, Marcel, Hervé,
Paul
Une cheville en vrac suite à une entorse nous privera de la présence de Laure et de Michel.
Comme d'habitude on se retrouve à l'heure de l’apéro au gîte de la commune d’Alzon près
du Vigan. Superbe gîte tout confort situé au milieu du village en face de la mairie.
Notre repas du vendredi soir a été préparé par Dédé, des raviolis à la daube, suivit d’une
telle quantité de gâteaux, qu’au cours de notre séjour, nous n’arriverons pas à terminer
Levé à 7h00, départ à 8h00 pour une vingtaine de minutes de voiture. L’entrée de la cavité
domine le petit village cévenol de Cèze. Après trois quart d’heure de marche sur un sentier
bien raide traversant un pierrier, qu’il faut gravir, nous arrivons enfin devant un trou de renard
agrandi, fermé par une porte. Sur la porte une inscription nous informe qu’il faut bien la
refermer après notre passage ceci pour « empêcher les chauves souris de sortir » ? ?
Après quelques reptations nous arrivons en haut d’un puits de 13 m dominant la « salle du
Balcon » aux dimensions imposantes. Un balisage nous permet de la traverser en se
faufilant entre les blocs. A l’opposé du puits, au bas de la salle, une corde en fixe permet de
remonter d’une dizaine de mètres pour accéder à un large conduit qui s’ouvre dans une
immense salle « la salle du Phare ». Beaucoup plus grande que la salle précédente elle doit
son nom à une colossale stalagmite d’une dizaine de mètres de hauteur. Il faut au moins
quatre bonhommes, bras écartés, se donnant la main, pour en faire le tour.
Une descente d’une quinzaine de mètres sur un plan incliné permet d’accéder au « carrefour
du 21 janvier ». Plusieurs possibilités : soit accéder à « la salle des alluvions », à la « galerie
Transcaussenarde » ou soit continuer la descente par le puits de « la Jonction » pour
accéder à la rivière souterraine de Bez. Après un P11 et un P.6 nous arrivons en haut d’un
puits de 80 m légèrement arrosé. Fractionné en deux tronçons, il débouche dans la rivière
souterraine.
Marcel et Seb après une visite dans l’amont de la rivière se dirigent dans l’aval vers le siphon
1 qui en principe empêche la traversée aux spéléologues non palmés. Surprise ! le siphon 1
est à sec, ils progressent dans du sable et rejoignent ainsi le lac 1 qui peut être franchit par
des mains courantes. Ils s’arrêtent un peu plus loin au pied d’un puits remontant donnant
accès à l’entrée de l’Event de Bez.
Pendant ce temps le reste de l’équipe visite un bout de l’amont et commence la remontée
arrosée par une petite pluie d’automne.
Noun nous retrouvons tous au « carrefour du 21 janvier » pour aller visiter un petit bout de
« la galerie Transcaussenarde » aux dimensions surnaturelles.
Nous sortons, il fait nuit, après avoir remis en place la porte nous commençons la descente
vers la vallée de la rivière de Bez.
Une balade souterraine de 8 h00 qui aurait pu se réduire à 4h00 si on avait su que la cavité
était équipée et que le siphon avait été vidé. Nous reviendrons l’année prochaine pour
réaliser la traversée après s’être renseignés auprès du spéléo club de la Vis.
Après une douche, plus ou moins appréciée suivant la température de l’eau et l’ordre de
passage, nous entamons l’apéro traditionnel avant d’engloutir une énorme Croziflette que
Sébastien nous a confectionné avec amour.
Dimanche 20 novembre, après avoir déjeuné et nettoyé le gîte, nous nous sommes dirigés
vers l’abîme de Rabanel.
Dédé tenait à tout pris a passer par Rabanel avant de rejoindre nos logis. Donc Hervé,
Sébastien et môa nous l’avons accompagné dans cette délicieuse descente. Sébastien,
comme souvent, a équipé le puits à la descente et pour ne pas qu’il s’endorme, il l’a
déséquipé à la remontée.
Une belle entrée bien large, à l’identique de celle de Maramoye, s’ouvre sur un puits de 110
m. Après une descente de 25 m nous prenons appuis en haut d’un toboggan très glissant
suivi d’un bombé fractionné en trois petits tronçons pour terminer par une verticale d’environ
50 m plein gaz avec son fractio au plafond.
Les affaires pliées et un déjeuner pris sur le pousse nous avons repris la route.
Paul