1er/2/3 Mai 2015
Participants :
SCT : Franck, Hervé, Laure
GSV (Valence) : Josiane et Patrick
JCC (84) : Jean-Pierre, Véro, Michel, Christine, Maurice, Magali, Marcel, et les 2 chiens
AVEN (84) : Marie (et nous...)
Vendredi 1er Mai, Hervé et moi arrivons à Saint-Rome-de-Dolan, sur le Causse de Sauveterre en milieu de journée. Nous sommes rejoints par Patrick et Josiane. Nous installons nos tentes dans le petit camping municipal. C'est le premier jour d'ouverture et nous sommes seuls ! La vue est magnifique, sur les gorges du Tarn, face au causse Méjean. On ne peut pas être plus au bord du causse que ça !!
Une fois installés nous partons repérer la cavité pour le lendemain. Elle est à moins de 5 km du camping. Un peu de piste et on se gare. Avec les indications et les GPS d'Hervé et de Patrick pas de soucis pour trouver. En 10 minutes de marche nous y sommes. Nous en profitons pour ballader dans le secteur, repérer la belle entrée de Corgnes et visiter le petit hameau restauré de Vors. Ensuite nous allons visiter Sévérac-le-Château et finissons notre périple autour d'une bonne bierre.
Entre-temps les autres sont arrivés au camping. Nous sommes 13 en tout.
Comme il fait encore un peu humide dehors et que nous sommes seuls, les employés du camping nous proposent d'utiliser la salle commune, avec frigo, micro-ondes, bibliothèque et tables ! C'est le top !
Samedi matin départ de l'équipe vers 8h30. Nous sommes 12 à descendre, seule Josiane récemment opérée du genoux restera en surface. Il fait beau, la nature est magnifique, on aurait presque envie de rester dehors !
Le trou est équipé car les spéléos locaux travaillent encore dedans et nous ont permis d'utiliser leurs cordes. Donc c'est royal, pas de kits !
Notre objectif n'est pas d'aller au fond, mais de ballader dans le collecteur aval (voir la topo) jusqu'à environ -280m, et dans l'amont.
Nous rentrons dans le trou vers 9h45.
Deux équipes se forment, une pour le fond (Patrick, Franck, Michel, Jean-Pierre, Véro, Hervé et moi) et les autres qui feront demi-tour avant. Le problème c'est qu'on ne savait pas ou ils devaient s'arrêter donc on les a attendus pour rien à -180m.
Les chiens attendront sagement le retour de la deuxième équipe.
La corde est d'un très gros diamètre et nous sommes obligés de descendre en zéro tout le long, y compris dans le P55 !
Bon, au moins on ne descend pas trop vite ! Un ressaut se désescalade, puis un P15 déjà très esthétique, et on enchaîne avec le P86, vaste, et comprenant de belles longueurs. Un P30 et un P20 plus intimes et nous voilà à la salle des Charbons, terminus de l'autre équipe. Comme tout le monde ne descend pas, nous laissons le kit prévu pour équiper en double le P55.
Pour accéder à la suite il faut emprunter un passage bas assez long mais très confortable ! Il a été désobé pour trouver la suite et bien calibré !!
Un nouveau petit puits, un bout de galerie et une main-courante qui annonce le P55. On le traverse en partie avant de le descendre, et j'apperçois la lumière de Michel en bas. Impressionnant, il y a du gros là-dessous !!! Effectivement le puits est immense, et surtout les parois sont toutes lisses. Deux magnifiques longueurs séparées par un palier et une main-courante qui nous fait aller chercher le départ du deuxième tronçon bien loin !
Ressaut, galerie, crapahut, cascade, et nous voilà au Carrefour à -260m. Nous mangeons.
Nous laissons les affaires là et nous allons visiter d'abord l'aval.
Mains-courantes, puits, ressaut, puits, main-courante. On quitte l'actif et on se retrouve très haut dans le méandre. Nous nous arrêtons dans un passage assez exposé et faisons demi-tour. Nous devons être à -280m environ, mais la topo n'étant pas hyper précise on a du mal à se localiser.
La progression est variée et relativement facile.
Nous revenons au carrefour et partons pour l'amont. Un méandre confortable et superbement errodé, parfois entrecoupé de magnifiques passages concrétionnés encore blancs !
Nous progressons rapidement. Au bout d'un moment Jean-Pierre et Véro font demi-tour. Nous ne sommes plus que 5 à continuer.
Puis la progression devient plus aquatique, et c'est Patrick et Franck qui nous quittent !! Bon, du coup à la remontée on ne se gènera pas !! Nous continuons donc à 3.
Alors qu'Hervé et Michel passent en hauteur pour ne pas se mouiller, je choisi la solution de facilité et reste dans l'eau. Bon j'en ai jusqu'à la taille mais je progresse plus vite et je les double. Un bruit de cascade encore sourd me motive pour continuer... Voilà un puits équipé d'une vieille corde. Nous descendons. La cascade est canalisée par une sorte d'entonoir de plastique.
Au fond, un boyau plus étroit et un peu aquatique que je suis sur quelques mètres, puis l'eau s'engouffre dans un ressaut et semble rejoindre une galerie. A moins de prendre un douche complète, on ne peut pas aller plus loin. De toutes façons Michel et Hervé ne m'ont pas suivie dans le boyau et je risque de me retrouver complètement mouillée pour rien ! Ce sera donc notre terminus, mais on ne sait pas trop ou on est par rapport à la topo !
Demi-tour, nous cavallons dans le méandre et commençons la remontée qui se fera sans encombres.
Nous sortons vers 19h00. Nous n'avons donc mis que deux heures pour remonter. Sans kits ça va plus vite !!
Retour au camping, une bonne douche, apéro, la clairette de Patrick a un franc succès, repas plus que copieux et dodo.
TPST entre 6 et 9 heures
Dimanche, il fait beau, on démonte les tentes et on part ballader. Franck, Josiane, Patrick et Marcel nous quittent. Nous allons faire le cirque de Saint Marcellin et profiter du soleil.
Des constructions troglodytes assez impressionnantes ...
Un dernier pic-nique en commun dans un petit coin de paradis. En plus Jean-Pierre a apporté des bierres et elles sont fraîches !
Et nous repartons chacun de notre côté, en ayant déjà en tête plein d'idées de nouvelles sorties ...
LK